Pour retenir du vocabulaire, raconte toi des histoires

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Pour les plus pressés, un résumé de la méthode se trouve à la fin de cet article.

La première astuce pour apprendre des langues est d’utiliser la méthode SRS. Oui, c’est bien beau de répéter du vocabulaire à intervalles réguliers pour que notre cerveau le mette dans sa mémoire à long terme et puisse le ressortir sans effort mais déjà, il faudrait qu’il rentre dans sa mémoire à court terme… Et si c’était possible de le faire sans effort ou presque aussi ? Plusieurs méthodes existent pour pouvoir le faire. Ici, nous allons voir une méthode simple utilisée par les polyglottes et les champions de la mémoire (rien que ça) : se raconter des histoires.

Fais des liens dans ton cerveau

Pour retenir des mots, notre cerveau fait le lien avec ce qu’il connait déjà. Il crée des connexions qui lui permettent de retenir plus facilement. Plus ton cerveau peut faire de connexions, plus ce sera facile pour lui de retenir. Quand tu rencontres un nouveau mot de vocabulaire, tu dois faire le lien avec ce que tu connais déjà. Par exemple, le mot “language” en anglais te fait penser à quel mot en français ? Personnellement, je pense au mot “Langage” et donc j’arrive très vite à retrouver sa traduction “Langue”/“langage”. Tu peux faire des liens avec des mots de ta langue maternelle ou dans une autre langue que tu connais, même dans celle que tu apprends. Tu peux rattacher le mot que tu apprends à un autre mot proche, une image, un son, etc. Fais appel à ton imagination. Ta seule limite est ta créativité !

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D’autres exemples ?

Pour “apple” (“pomme”), tu peux penser à Apple (la marque) et son célèbre logo.

Photo de Jesse Means

Pour “elbow” (“coude”), tu peux penser à la blessure bien connue des joueurs de tennis : le tennis-elbow.

Pour “bedroom” (“chambre”), tu peux identifier “bed” (“lit”) et “room” (“pièce”). Et la pièce où se trouve ton lit, c’est ta chambre.

Pour “To stop” (“arrêter”), pense à la circulation. Tu t’arrêtes au stop…

Photo de Hugh Grew

Pour “To like” (“aimer”), pense que quand tu likes une page facebook, c’est parce que tu l’aimes !

Pour “throne” (“trône”), tu connais sûrement la série Game of throne même si tu ne l’as pas vu. Tu as dû au moins voir l’affiche avec son trône.

Pour “bang” (“détonation”), je pense au bruit d’une explosion.

“To puff” (“souffler”), je pense au souffle qui sort de ma bouche quand je suis essoufflée…

Raconte-toi des histoires

Si tu ne peux pas faire de liens avec quelque chose qui est vraiment proche que tu connais, raconte-toi une histoire. Tu connais le mot “To fly” en anglais, il signifie “voler”. Tu connais le film “Retour vers le futur” ? Ce film et ses deux suites racontent l’histoire d’un adolescent, Marty McFly, qui voyage à travers le temps à bord d’une voiture. Dans une des scènes de retour vers le futur 2, le héros prend un overboard (sorte de skate qui lévite au-dessus du sol) pour échapper à un gang qui le poursuit.

Dans ma tête, je m’imagine Marty McFly (“To fly”) volant sur son overboard (“voler”). Et je fais le lien “To fly” = “voler”.

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Pour “To pull” (“tirer”), tu peux imaginer quelqu’un qui tire sur ton pull.

Plus l’histoire est saugrenue, plus ton cerveau aura des facilités à le retenir.

Pour “pain” (“douleur”), imagine que quelqu’un te tape dessus avec une baguette de pain.

Pour “to look” (« regarder »), les deux oo me font penser à des lunettes…

Attention aux faux amis

Ton cerveau fait des liens très rapidement pour se faciliter la vie, ce qui est très utile pour retenir du vocabulaire. Mais attention, parfois, ton cerveau va faire des liens qui ne fonctionnent pas, voire sont carrément faux et te tromper. C’est le cas avec les faux amis.

Par exemple, “eventually” te fait penser à… ? Eventuellement ? Et bien, ce mot signifie “Finalement”. On essaie avec un autre : “Actually” ? Spontanément, on dirait “Actuellement”, le plus proche en français. Mais ce mot signifie “En fait”. Attention donc à ne pas te faire tromper par ton cerveau. Il te sera plus facile de passer un peu de temps au départ pour apprendre et trouver le bon lien que de changer l’association par la suite.



Résumé pour les pressés :

Cette méthode consiste à créer des liens dans ton cerveau avec ce que tu connais déjà et qui est proche. Tu peux te raconter des histoires et associer un mot que tu souhaites apprendre avec un autre mot, un son, une image, ou une situation qui est déjà stocké dans ton cerveau (par exemple, pour “pain” (“douleur”), imagine que quelqu’un te tape dessus avec une baguette de pain. Ou encore, pour “To pull” (“tirer”), tu peux imaginer quelqu’un qui tire sur ton pull.

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À propos de l'auteur

Pauline

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