« Il existe des personnes « cerveau gauche » et d’autres « cerveau droit ». » « On apprend mieux selon son mode d’apprentissage favori (auditif, visuel ou kinesthésique). » « Les femmes savent faire plusieurs choses à la fois. » « On utilise 10% de notre cerveau. » « De toute façon, les enfants qui doivent apprendre plusieurs langues dans l’enfance ont un retard de langage. » « Pour l’apprentissage, tout se joue dans l’enfance ». « On apprend en dormant. ».
Si tu as déjà entendu une des phrases ou si tu en es toi-même convaincu , il va falloir revoir tes croyances. Ces phrases sont toutes des neuromythes, c’est-à-dire qu’elles n’ont pas été démontrées scientifiquement. Explications.
Qu’est-ce qu’un neuromythe ?
Un neuromythe est une croyance erronée sur le fonctionnement du cerveau. Ce terme n’existe pas dans le dictionnaire, mais est apparu en 2002 dans un rapport de l’OCDE sur le cerveau « Comprendre le cerveau : vers une nouvelle science de l’apprentissage ».
Les neuromythes viennent d’une mauvaise compréhension ou interprétation de faits scientifiques relatifs à la recherche sur le cerveau. On prend donc (ou pas) des articles scientifiques, on les interprète, on les modifie et le mythe se répand. Certains mythes sont bien ancrés.
Alors plutôt cerveau gauche ou cerveau droit ?
Il existerait des personnes plutôt « cerveau droit » et d’autres plutôt « cerveau gauche ». Le cerveau gauche serait lié au raisonnement logique et rationnel. Il serait lié aux fonctions verbales, analytiques et ordonnées. Et le cerveau droit serait lui lié plutôt aux émotions et à tout ce qui est intuitif. Chaque personne aurait donc un hémisphère du cerveau qui prendrait le pas sur l’autre.
Pourquoi ce neuromythe est-il populaire ?
Cette croyance vient en fait d’études réalisées à la fin du XIXe siècle. Des chercheurs, comme Paul Broca et Karl Wernicke, ont montré une spécialisation des aires du cerveau. Ils ont montré que des zones de l’hémisphère gauche sont impliquées dans le langage : aire de Broca et aire de Wernicke. La reconnaissance des visages est dans une zone de l’hémisphère droit. Les muscles du côté gauche du corps sont commandés par le cerveau droit et inversement, etc. Cela donne l’impression que les deux hémisphères travaillent indépendamment. Il y aurait donc des gens « cerveau gauche » et d’autres « cerveau droit ». D’ailleurs, les femmes seraient plutôt « cerveau droit » (car plus intuitive) et les hommes « cerveau gauche »…
Depuis le développement de l’IRM fonctionnelle, qui permet d’identifier précisément les régions impliquées dans une fonction, on a pu aboutir à de nouvelles conclusions. En 2013, une étude1 a été réalisée par imagerie cérébrale publiée dans le journal PlosOne pour démontrer l’existence ou non d’une dominance hémisphérique. Elle a été réalisée sur plus de 1000 personnes. Résultat : Aucun des deux hémisphères ne présente globalement une activité plus importante que l’autre. Les deux travaillent ensemble et les activités propres à chaque région cérébrale semblent plus être liées à la tâche effectuée et non à une préférence hémisphérique de l’individu.
En 2019, une étude2 a dressé une cartographie complète de la latinisation des fonctions cérébrales.
Il existe bien des personnes plus logiques que d’autres ou plus créatives, mais ce n’est pas dû à une utilisation prédominante d’un hémisphère cérébral.
Chacun apprend de manière plus efficace selon son mode préféré (visuel, auditif, kinesthésique)
Quel est ton mode d’apprentissage préféré ? Il y aurait des personnes visuelles, auditives ou kinesthésiques, etc. C’est en fait un neuromythe ! (Bien ancré, car ce neuromythe est même repris dans de nombreuses formations professionnelles. J’en ai même suivi, test à l’appui, pour connaître mon mode d’apprentissage privilégié… Je l’ai même entendu lors de la réunion de rentrée de ma fille !)
Certains parlent de V.A.K (Visuel – Auditif – Kinesthésique), d’autres de VAKOG (Visuel – Auditif – Kinesthésique – Olfactif – Gustatif).
Aucune étude n’a pu montrer que faire passer l’apprentissage par un seul sens (toucher, vue, etc.) sera plus bénéfique pour l’apprentissage. Au contraire, les études tendent à montrer que l’intégration multisensorielle était susceptible d’améliorer la capacité de percevoir et de traiter les informations.
Pourquoi ce neuromythe est-il populaire ?
Si chaque personne avait une méthode d’apprentissage spécifique et unique, ce serait une garantie de réussite, notamment à l’école. Chaque enseignement pourrait adapter son style d’enseignement à ses élèves. Il suffirait de classer les individus selon leur mode d’apprentissage pour qu’ils puissent ensuite réussir. De plus, cette méthode étant déjà très répandue, beaucoup d’entreprises vendent déjà des tests et des formations pour apprendre selon son mode d’apprentissage (visuel, auditif, kinesthésique).
Des études menées sur des élèves dits visuels ont montré qu’ils obtenaient des performances similaires s’ils recevaient un enseignement auditif.
En fait, tout le monde bénéficierait d’un apprentissage multisensoriel3.
Le cerveau est multitâche
Le cerveau serait capable de faire plusieurs choses à la fois. Le multitâche serait de faire simultanément au moins deux tâches. Par exemple, être en réunion et répondre à ses mails ou encore travailler en écoutant la musique. C’est d’ailleurs souvent une qualité que l’on attribue aux femmes. Mais qui est totalement fausse (et pas que pour les femmes, hein 😉 ).
Pourquoi ce neuromythe est-il populaire ?
Dans un monde où tout va de plus en plus vite, le multitâche est idéal. Faire plusieurs choses à la fois permettrait de gagner du temps. Nous sommes également de plus en plus sollicités de toute part et il est de plus en plus difficile de rester concentré sur une seule tâche.
Une étude menée en 2010 par les neurologues Etienne Koechlin et Sylvain Charron4 a montré que le cerveau n’était pas en mesure de réaliser plusieurs tâches complexes simultanément. Plusieurs zones peuvent s’activer en même temps, mais le cerveau ne traitera qu’une seule tâche à la fois.
Nous avons donc l’impression que nous pouvons faire plusieurs choses à la fois et que cela nous permet de gagner en efficacité, mais ce n’est pas le cas.
Pour t’en convaincre, voici un petit exercice facile à faire. Prends un chronomètre avec toi, une feuille et un crayon. Chronomètre le temps que tu mets à écrire les chiffres de 1 à 26 et ensuite les lettres de A a Z. Note le temps que tu as mis pour le faire. Ensuite, écris en alternance les chiffres et les lettres (1 A 2 B 3 C 4 D etc… 26 Z) et chronomètre le temps que tu mets. Si tu fais deux choses à la fois (les chiffres et les lettres en même temps), tu as dû mettre plus de temps que de les faire l’un après l’autre (d’abord les chiffres puis les lettres).
Il y a pourtant des cas où nous pouvons faire plusieurs choses à la fois sans nuire aux tâches que nous sommes en train de réaliser comme marcher et parler en même temps. Mais ces tâches sont automatiques et nous n’avons pas besoin de nous concentrer pour en réaliser certaines (et heureusement !).
Nous utilisons 10% de notre cerveau
Il est couramment admis dans la culture populaire que l’être humain n’utilise que 10% de son cerveau. Que pourrions-nous faire de plus si nous pouvions utiliser les 90% restants ? Malheureusement, rien de plus. Car notre cerveau est déjà bien occupé.
Cette idée a été largement diffusée à travers des films (comme dans le film « Lucy » de Luc Besson sorti en 2014), des livres et sur internet. Mais est-ce vraiment vrai ? D’où vient cette croyance et que disent les scientifiques à ce sujet ?
Pourquoi ce neuromythe est-il populaire ?
L’origine exacte de ce mythe est difficile à tracer, mais certains suggèrent qu’il pourrait avoir émergé au début du XXe siècle, à partir d’interprétations erronées ou de citations sorties de leur contexte de chercheurs tels que William James ou Albert Einstein.
Les avancées technologiques, notamment l’imagerie par résonance magnétique fonctionnelle (IRMf), ont permis aux scientifiques d’étudier l’activité cérébrale en temps réel. Ces études ont clairement montré que presque toutes les parties du cerveau ont une fonction connue5. Même au repos, notre cerveau est actif. Croire que nous n’utilisons qu’une petite fraction de notre cerveau peut avoir des conséquences néfastes. Cela peut conduire à penser que nous avons un potentiel inutilisé, prêt à être débloqué par une pilule magique ou une technique spéciale. En réalité, notre cerveau est un organe complexe et efficace qui travaille constamment pour nous permettre de penser, ressentir, agir et interagir avec le monde qui nous6.
Il est essentiel de démystifier les neuromythes pour avoir une compréhension précise de notre cerveau et de son fonctionnement.
Le bilinguisme freine le développement des capacités langagières de l’enfant
Le bilinguisme est souvent perçu comme une richesse, permettant à l’individu d’accéder à deux cultures, deux modes de pensée et deux manières de s’exprimer. Cependant, un mythe persistant suggère que le bilinguisme pourrait freiner les capacités langagières des enfants. Qu’en est-il réellement ?
Pourquoi ce neuromythe est-il populaire ?
L’idée que le bilinguisme pourrait être préjudiciable pour le développement langagier de l’enfant trouve ses racines dans des croyances populaires et des interprétations erronées de certaines études. Certains pensaient que l’exposition à deux langues pourrait créer une confusion chez l’enfant, retardant ainsi son acquisition linguistique.
Les études récentes en neurosciences et en psycholinguistique ont largement démenti ce mythe. En réalité, les enfants bilingues développent des compétences linguistiques comparables à celles des enfants monolingues dans chacune de leurs langues7. De plus, le bilinguisme offre des avantages cognitifs, tels qu’une meilleure flexibilité mentale et une meilleure capacité à se concentrer8.
Il est essentiel de noter que le bilinguisme en lui-même ne cause pas de troubles du langage. Les enfants bilingues peuvent présenter des troubles du langage, tout comme les enfants monolingues, mais ces troubles ne sont pas causés par le bilinguisme.
Le bilinguisme est une richesse qui offre de nombreux avantages, tant sur le plan linguistique que cognitif. Il est essentiel de démystifier les fausses croyances entourant le bilinguisme pour permettre à davantage d’enfants de bénéficier de ses avantages.
Tout se joue dans la petite enfance pour apprendre
L’apprentissage est un voyage fascinant qui commence dès les premiers instants de la vie. Une idée largement répandue suggère que « tout se joue dans la petite enfance« , en particulier avant l’âge de trois ans (ou six ou dix selon les sources). Mais qu’en est-il réellement ? Est-ce que les premières années de la vie déterminent de manière irréversible notre capacité à apprendre par la suite ?
Pourquoi ce neuromythe est-il populaire ?
Dès la naissance, le cerveau de l’enfant est en pleine effervescence. Les connexions neuronales se forment à un rythme extraordinaire, et l’environnement joue un rôle crucial dans ce développement. Les interactions, les stimulations et les expériences vécues pendant cette période ont un impact significatif sur le développement cérébral.
Il est indéniable que les premières années sont essentielles pour le développement de certaines compétences, notamment linguistiques. Cependant, contrairement à ce que l’on pourrait penser, l’apprentissage ne s’arrête pas après la petite enfance. La plasticité cérébrale, cette capacité du cerveau à se remodeler en fonction des expériences, persiste tout au long de la vie. Ainsi, même à l’âge adulte, notre cerveau est capable d’apprendre et de s’adapter.
L’idée que « tout se joue dans l’enfance » est un neuromythe. Si cette période est cruciale, elle n’est pas la seule fenêtre d’opportunité pour l’apprentissage. Des études scientifiques ont démontré que le cerveau continue d’évoluer et de se développer bien après la petite enfance. Il est essentiel de reconnaître l’importance des premières années de vie tout en comprenant que l’apprentissage est un processus continu. Chaque période de la vie offre ses propres opportunités et défis en matière d’apprentissage.
Apprendre en dormant
L’idée d’apprendre en dormant a toujours fasciné l’humanité. Qui n’a jamais rêvé d’acquérir de nouvelles compétences ou connaissances sans effort, simplement en se reposant ? Mais est-ce vraiment possible ? Plongeons dans les méandres de la science pour démystifier ce concept.
Pourquoi ce neuromythe est-il populaire ?
L’hypnopédie, ou l’apprentissage pendant le sommeil, est une notion qui a été popularisée au début du XXe siècle. Des appareils comme le Psycho-Phone promettaient d’influencer les comportements en diffusant des messages pendant le sommeil. Bien que séduisante, cette idée a été largement discréditée par la communauté scientifique.
Même en dormant, notre cerveau reste actif. Il traite les informations, consolide la mémoire et prépare le corps pour le lendemain. Des études ont montré que le cerveau peut percevoir des informations du monde extérieur pendant le sommeil, comme des sons ou des odeurs. Cependant, cela ne signifie pas qu’il peut apprendre de nouvelles compétences ou connaissances de manière complexe.
Une étude française a démontré qu’il était possible de mémoriser des sons entendus pendant le sommeil. Cependant, cette mémorisation était limitée à des associations simples et élémentaires. Une autre recherche a associé des mots japonais à des images pendant le sommeil, mais les résultats ont montré que l’apprentissage éveillé reste plus efficace.
Si l’apprentissage complexe pendant le sommeil reste un mythe, le sommeil joue néanmoins un rôle crucial dans la consolidation de la mémoire. Les notions apprises pendant la journée sont renforcées et stockées dans le cerveau pendant la nuit. Ainsi, bien dormir après avoir appris quelque chose peut aider à mieux mémoriser cette information.
L’idée d’apprendre en dormant est séduisante, mais la science montre que si le sommeil est essentiel pour la consolidation de la mémoire, l’apprentissage actif et conscient reste le moyen le plus efficace d’acquérir de nouvelles compétences et connaissances.
En conclusion, il est essentiel de remettre en question ces neuromythes qui persistent dans le domaine de l’apprentissage. Les sept neuromythes que nous avons explorés sont autant de concepts qui ont été largement diffusés, mais qui ne résistent pas à un examen approfondi des données scientifiques. En réalité, le cerveau est un organe incroyablement complexe, capable de s’adapter et de se développer tout au long de la vie. Il ne se divise pas aussi simplement en « cerveau droit » et « cerveau gauche », il n’est pas limité par des styles d’apprentissage spécifiques. De plus, le bilinguisme n’entraîne pas un retard de langage chez les enfants, mais au contraire, il peut avoir des avantages cognitifs importants. Il est important de se méfier des idées simplistes sur le fonctionnement du cerveau et de l’apprentissage. En tant qu’apprenants, nous devrions nous appuyer sur des preuves scientifiques solides pour guider nos méthodes d’apprentissage et de formation. En rejetant ces neuromythes et en adoptant une approche plus nuancée et basée sur des données probantes de l’apprentissage, nous pouvons favoriser un environnement d’éducation plus efficace et plus enrichissant pour tous. La science de l’apprentissage continue de progresser, et il est de notre responsabilité de nous adapter en conséquence pour maximiser notre potentiel d’apprentissage tout au long de notre vie.
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- Nielsen, J. A., Zielinski, B. A., Ferguson, M. A., Lainhart, J. E., & Anderson, J. S. (2013). An Evaluation of the Left-Brain vs. Right-Brain Hypothesis with Resting State Functional Connectivity Magnetic Resonance Imaging. PLoS ONE, 8(8), e71275 ↩
- Karolis VR, Corbetta M & Thiebaut de Schotten M. The architecture of functional lateralisation and its relationship to callosal connectivity in the human brain. Nature Communications, 29.03.2019 ↩
- Wallace, M. T., Meredith, M. A., & Stein, B. E. (1998). Multisensory integration in the superior colliculus of the alert cat. Journal of neurophysiology, 80(2), 1006-1010 ↩
- Sylvain Charron and Etienne Koechlin (2010). Divided Representation of Concurrent Goals in the Human Frontal Lobes. Science, vol. 328. no. 5976, pp. 360 – 363 ↩
- Raichle, M. E. (2015). The brain’s default mode network. Annual review of neuroscience, 38, 433-447 ↩
- Howard-Jones, P. A. (2014). Neuroscience and education: myths and messages. Nature Reviews Neuroscience, 15(12), 817-824 ↩
- Bialystok, E. (2017). The bilingual adaptation: How minds accommodate experience. Psychological Bulletin, 143(3), 233 ↩
- Kroll, J. F., & Bialystok, E. (2013). Understanding the consequences of bilingualism for language processing and cognition. Journal of Cognitive Psychology, 25(5), 497-51 ↩
Hyper intéressant !
C’est fou de voir à quel point ces mythes sont ancrés depuis l’enfance.
Pour les 10% je pense que c’est aussi un façon de se dire qu’on (l’humanité) finira par trouver des solutions (un jour…) et de moins s’inquiéter sur ce qu’il se passe autour. Y compris pour des choses pour lesquelles on peut agir.
Très bel article, très scientifique.
J’ai longtemps été persuadé de réussir à faire plusieurs choses à la fois. Je me suis rendu compte que je suis moins efficace et fais bien plus de bêtises ainsi. J’essaie de signer cette mauvaise habitude.
Merci!!
Bravo pour ton article!
J’adooore le terme de neuromythe, une croyance erronée sur le fonctionnement du cerveau!
Bonjour,
Très bon article qui donne un bon aperçu des neuromythes les plus courants en apprentissage. J’ai appréciez d’avoir les références en fin d’article.
Je rajouterai que ces neuromythes sont propagés également dans le but de s’appuyer dessus pour vendre un service ou un produit à quelqu’un.
Dans mon métier de coaching et de formations, il y a beaucoup d’entreprises et de prestataires de services qui se servent de ces neuromythes (le VAKOG notamment). De plus du fait de l’essor du développement personnel, il y a beaucoup de choses erronées qui sont dites et propagées. Et ce n’est pas facile après de faire comprendre aux personnes que ce qu’ils ont lu partout est faux ou pas entièrement vrai.
Merci pour ton article passionnant ! Quand on se rend compte que notre vie est globalement basée sur des croyances… Ça permet de les changer, c’est ça qui est chouette !
Merci pour ce décryptage bien utile ! J’ai toujours pensé que j’étais plus « visuelle », mais avec le temps, je me rends compte que la meilleure manière d’apprendre (et de retenir), c’est de faire et de mettre en situation !
Merci pour ton article. J’avais conscience d’un bon nombre des neuromythes (j’adore ce mot) que tu présente ici, mais tu m’as permis d’en découvrir d’autre … avec entre autre « apprendre en dormant ». J’avoue jusqu’à aujourd’hui celui-ci étais bien encré dans ma pensée ! Bon et bien je n’ai plus qu’à le rayer de mes croyances 😉 !